Au service de sa majesté la viole de gambe
Description:
Jean-Christophe FRISCH nous fait le grand plaisir de revenir au festival avec un programme sur mesure, du Bach bien sûr, mais aussi du Leclair et du .... Lotti. Et nous sommes bien lotis avec ce génial vénitien, organiste et compositeur (comme Bach) qui a passé deux ans de sa vie en Saxe (la région de Leipzig). Comme souvent, les influences sont nombreuses, et ces trois compositeurs allemand, français et italien se sont nourris de leurs voyages ou, dans le cas de Bach, des partitions de ses contemporains.
BACH Sonates BWV1039/1027
LECLAIR 8è sonate du second livre
LOTTI Sonata a flauto traverso e viola da gamba
Durée:

Chapelle des Carmélites
1, rue du Périgord
La chapelle des Carmélites de Toulouse, dont la première pierre fut posée en 1622, est le seul vestige du couvent des Carmélites qui occupait l’emplacement sur lequel s’élève aujourd’hui la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine.
La conduite des travaux fut confiée à Didier Sansonnet qui en termina l’édification en 1643. Désaffectée lorsque les Carmélites en furent chassées par la Convention en 1791, la chapelle fut rendue au culte dès 1807 pour le grand Séminaire. À la suite de la séparation de l’Église et de l’État, elle devient propriété de l’État et fut attribuée à l’Université de Toulouse (1908) : elle abrita un temps un musée de moulages. Depuis 2007, la chapelle relève de la Ville de Toulouse.
La Chapelle est remarquable par son décor. C’est la seule partie qui a résisté à la Révolution. Les peintures murales sont réalisées par Jean-Pierre Rivalz au XVIIe siècle et par Jean-Baptiste Despax au XVIIIe siècle.

Jean Christophe FRISCH
Jean-Christophe Frisch parcourt le Monde depuis qu’il a fondé XVIII-21 Le Baroque Nomade et se consacre aux échanges et rencontres des musiques baroques européennes avec les musiques traditionnelles. La puissante aventure musicale de ce groupe est aussi une aventure humaine avec les musiciens, fondée sur la confiance, la sérénité, l’altérité, qui se transmet au public à travers l’émotion, et l’humanisme qui sous-tend chaque projet.
De ses études de biologie, J.C. Frisch garde rigueur et précision, et plus généralement une attitude scientifique et non-conformiste, qu’il applique également à la musicologie, et qu’il tente de transmettre à ses étudiants de la Sorbonne. Il a en particulier montré, tant dans les concerts de XVIII-21 Le Baroque Nomade que dans ses articles ou son ouvrage Le Baroque Nomade (Actes Sud), que les musiques de traditions orales sont riches d’enseignements qui peuvent nous aider à comprendre Monteverdi, Lully ou Vivaldi. En dehors du répertoire redécouvert, les élément les plus visibles du travail réalisé par l’ensemble concernent contraste des tempos, l’équilibre du grave et de l’aigu dans l’orchestration, et l’inventivité expressive des phrasés.
Depuis qu’’il a fondé l’ensemble, Jean-Christophe Frisch a conduit Le Baroque Nomade dans 36 pays , dans des lieux aussi prestigieux que la Cité de la Musique à Paris, la Philharmonie de Cologne, le Festival de Bergen en Norvège, le Southbank Center Festival à Londres, les Festivals de Jérusalem, d’Utrecht, de Granada, les opéras de Rome, de Damas ou la Fenice à Venise…